L’importation d’aluns à Florence à la fin du XIVe siècle : la correspondance de l’épicier Inghilese Fighineldi avec les compagnies Datini (2024)

Resumen

The Datini documents retracing the import of alums in Florence offers the opportunity to study the especially interesting case of Inghilese Fighineldi, a Florentine spicer, who, around 1383-1384, strove to become one of the main importers of Eastern alums in the Tuscan centre. His correspondence with the Datini company of Pisa documents precisely the planned or completed commercial ventures, the acquisition, transport and storage of stocks and the terms of sales. It also reveals his disappointment with this commodity.

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Entradas del índice

Mots-clés:

aluns, métier d’épicier, transport de marchandises, stockage, modalités de vente, Florence, Pise, réseau Datini, famille Fighineldi

Keywords:

alums, spice trade, commodity transport, storage, trading terms, Florence, Pisa, Datini network, Fighineldi family

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Plano

Un descendant d’un lignage féodal converti au commerce

Une coopération entre deux réseaux marchands

Le marché florentin-pisan des aluns

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Notas

1 HeersM.-L.1954; HeersJ.1961, p.394-398, 455-457; Jacoby2005; Basso2014.

2 HeersM.-L.1954, p.46-47; HeersJ.1961, p.397; Jacoby2005, p.244; Basso2014.

3 En mars et avril1384, les intermédiaires de Signa reçoivent de Pise 45sacs et 52balles d’alun pour la compagnie Datini de Pise et Inghilese d’Inghilese (Benelli2005, p.39). En septembre suivant, ils reçoivent 73sacs d’alun avec 22 de sumac fustet (scotano); Inghilese est impliqué au moins pour la seconde marchandise (ibid., p.40). En mars1391, Inghilese d’Inghilese apparaît à nouveau comme propriétaire de 40sacs d’alun à Signa (ibid., p.49).

4 Il a été mentionné pour son affiliation et ses associations (Cascia1927, p.706; Melis1962, p.220; Mueller1997, p.267-268; Nigro2010, p.251); à propos de divers ordres de paiement et assurances (Bensa1928, p.335, 354; Melis1962, p.427; Melis1987, p.150; Melis1975, p.30, 72-73, 75-76, 87, 176, 239; Nigro2003, p.382, 386). Outre des produits d’«épicerie» (Corsani1922, p.174, Melis1972, p.168-169; Nigro2003, p.315, 322, 334; Orlandi2008, p.325, 503, 505, 508, 510, 512, 516), pour des opérations portant sur la soie (Orlandi2008, p.348), les laines (Melis1975, p.239), les draps (Melis1972, p.322-323; Melis1989, p.137; Orlandi2008, p.601, 606), les futaines lombardes et les fourrures d’écureuil (Frangioni1994, II, p.313, 323, 327, 330), les cuirs catalans (Berti2010, p.323; Nigro2003, p.385, 389, 390) et les céramiques de Valence (Goldthwaite2009, p.210-211). L’édition récente des lettres Datini de Brescia fait apparaître Inghilese dans ses intérêts lombards, avec Gherardo Bartolini et Francesco delCorazza (Camesasca2019).

5 «Inghilese d’Inghilese daVicchio contado fiorentino della famiglia Guineldi» (Biblioteca Nazionale Centrale di Firenze [désormais BNCF], Poligrafo Gargani, 1069, fol.35r). Les comptes de l’hôpital Santa Maria Nuova donnent aussi ce nom aux neveux d’Inghilese: «Ugholino di Iacopo Fighineldi e nipote due d’Inghilese d’Inghilese d’essi Fighineldi» (ASF, Ospedale di S.Maria Nuova, 4517, fol.42v).

6 Notamment mentionnés par Giovanni Villani comme l’une des familles à l’origine de «molti lignaggi di nobili in Mugello e in Valdarno e in città assai» (Giovanni Villani, Nuova cronica, I, p.179-182); voir aussi Marchionne diCoppo Stefani, Cronaca fiorentina, p.17 et 21; Davidsohn1977, I, p.509, 645, 659, 1045; Fiumi1977, p.43-44; Klapisch-Zuber2006, p.24, 37.

7 Ibid., p.233; parmi les rares membres du lignage mentionnés pour le XVesiècle, Andrea Fighineldi est attesté en 1414, mais est alors exilé à Bologne (Brucker1977, p.397 et 399).

8 ASF, Estimo, 209, fol.550r et 213, no126. Sur cette famille, classée parmi les magnats de la ville de Florence mais imposée dans le contado, voir aussi Klapisch-Zuber2006, passim.

9 En octobre1396, sollicité par les fils de serIacopo Manni pour résoudre leurs problèmes fiscaux, il intervient auprès de messer Rinaldo [Gianfigliazzi], Francesco Federighi et Giovannozzo [Biliotti] (ASPo, Archivio Datini [ci-dessous D.]489, 424704).

10 Il donne procuration à quatre Florentins, dont Bongianni Pucci et Salvestro Barducci, pour gestion d’affaires en septembre1378 (ASF, Notarile antecosimiano [ci-dessous NotAC], 213, fol.63r); autre procuration à Gherardo Bartolini en février1386 (ASF, NotAC, 216, fol.64v); il est l’un des syndics de la faillite de cet épicier à la fin de l’année1399 (ASF, Mercanzia, 234, fol.6r-7r). Les tuteurs de trois orphelins florentins lui donnent quittance en janvier1398 pour une dette de plus de 400florins (ASF, NotAC, 218, fol.89r-v). Il a une esclave transitant par Pise en décembre 1389 (D.378, fol.151r; Hayez2010, p.xxiv).

11 Il achète de son oncle, Francesco Bruni secrétaire des papes UrbainV, GrégoireXI et UrbainVI et de Francesco degliAlbizi, une maison valant 320florins dans le Borgo San Piero en mai1379 (ASF, NotAC, 213, fol.81r-84r); vers le printemps1384 «una pociesione conperai di fior.IIMd’oro» (D.447, 502946); puis en août1397 pour 935florins un domaine agricole à Montisoni, au sud-est de Florence (ASF, NotAC, 218, fol.72r-75r). Acte de dotation de sa fille: ASF, NotAC, 217, fol.162v; montant similaire pour l’autre fille, Filippa (ASF, Ospedale di S.Maria Nuova, 68, fol.94r-95v). Il avait lui-même reçu de sa femme Piera Cigliamochi 650florins de dot (Lapo Mazzei, Lettere, I, p.326).

12 ASF, Diplomatico, Ospedale di S.Maria Nuova, 3juin1400 et ASF, Ospedale di S. Maria Nuova, 68, fol.94r-95v; ibid., fol.96r-v pour le codicille. Le legs est rappelé dans le protêt dressé pour l’hôpital le 9octobre1400 (ASF, NotAC, 11494, fol.40r). Les clauses concernant la femme d’Inghilese sont publiées d’après la copie de l’hôpital dans Lapo Mazzei, Lettere, I, p.326-327.

13 «Inghilese à ‘uto um pocho di pondi e ora per la grazia di Dio è quasi ghuarito. In questiII dì pensiamo sia ghuarito afatto e allora vi scriverrà a bastanza.» (Inghilese à la compagnie Datini de Florence, 24août1400, D.646, 700399). D’autres lettres évoquaient son installation à Bologne depuis le début du mois de juin (D.851, 701912; D.646, 700398).

14 Trois actes de cette date rédigés par serLapo Mazzei (ASF, NotAC, 11494, fol.40r-41r).

15 Acte du même notaire, 11janvier1401 (ibid., fol.53r).

16 Dans l’ordre chronologique, ASF, NotAC, 11495, fol.58v-59v; 11497, fol.28r; 20703, fol.120r-v, 171v-172r et 232v. Les derniers testament et codicille sont copiés dans les archives de l’hôpital, qui spécifient qu’elle meurt avant le 23avril1420 (ASF, Ospedale di S.Maria Nuova, 68, fol.328v-329r).

17 Lapo Mazzei, Lettere, I, p.326-327.

18 ASF, Ospedale di S. Maria Nuova, 31, p.9; Lapo Mazzei, Lettere, I, p.348-349.

19 Lettre anonyme à Francesco Datini, arrivée le 6mai1405 (D.1091, 1402650).

20 «Matteo di Metto sì òe per un diritto hom*o […] il detto fu e tengho per mio maestro. E per cierto egli è un diritto hom*o» (D.447, 502943, 16juin1384). Le nom de famille lui est attribué par d’autres documents dont un recensem*nt avignonnais de 1371 (Archivio Apostolico Vaticano, Registra Avenionensia [ci-dessous AAV, RA], 204, fol.469r), époque où la compagnie Guardi était très engagée dans les finances pontificales (Renouard1941, p.283-285).

21 Il s’inscrit au métier le 15janvier1378 (ASF, Arte dei Medici-Speziali, 9, n.f.; ibid., 7, fol.90v). Inghilese exerce vers septembre1391 la charge de membre des «XBuonomini» comme représentant du métier (ASF, Mercanzia, 219, fol.29r) et un procès le présente en décembre1396 comme «Inghilese d’Inghilese spitiale grosso e di l’Arte di medici, spetiali e merc[i]ai di la citade di Firenze» (ASF, Mercanzia, 1217, fol.93v-94r).

22 Simone d’Andrea Bellandi, facteur de Francesco Datini, suggère à son cousin serLapo Mazzei d’y faire transiter leur correspondance pour protéger leurs secrets, 13/22mars1396 (D.1114/1, 133173). Inghilese fait allusion à ce site dans une lettre (D.466, 402425), comme une procédure de la succession (ASF, Mercanzia, 1217, fol.106v-107r).

23 Il lui intente en décembre1398 un procès devant la Mercanzia pour lui réclamer 65florins non restitués à la caisse (ASF, Mercanzia, 1217, fol.93v-94r, 96r, 106v-107r, 112r-v, 115r, 116r-v, 137v, 146v-147v). Ce qui n’empêche pas Inghilese de financer le capital de 300 florins de son neveu dans la compagnie de Benedetto diLapaccino del Testo (ASF, Ospedale di S.Maria Nuova, 4517, fol.42v) et de lui faire un legs en juin1400, comme sa veuve aux fils de celui-ci en août1413 (ASF, Ospedale di S.Maria Nuova, 68, fol.94v et 329r).

24 ASF, Mercanzia, 1207, fol.57r-v, 61r-v, 64v-65r, 67r.

25 «Franciescho di Cambino, il quale fa una bottegha per me di linaiuolo» (D.462, 402308); sur ce boutiquier, Tognetti1999b, p.25-26.

26 En 1377, lors d’un procès intenté par les deux associés contre Piero di Giovanni Ramaglianti (ASF, Mercanzia, 1175, à la date du 18décembre), Inghilese donne procuration à son associé Piero et à un autre Florentin de Venise pour agir en justice (ASF, NotAC, 213, fol.23v-24r). En 1382, une créance en monnaie vénitienne contre Inghilese et Piero est insérée dans l’inventaire des biens des fils de Bartolomeo di serSpinello da Castelfiorentino (ASF, Magistrati dei Pupilli avanti il Principato, 1, fol.39r).

27 Je corrige à la fois le nom de famille (Torgiani selon le Datini on line, qui documente la durée de l’association) et le patronyme, lu Guccio par Reinhold Mueller tandis que la lettre D.548, 503066 porte «Piero di G[i]ano» (Mueller1997, p.267-268); patronyme bien attesté pour ses frères Marchionne/Melchiorre et Fornaio, qui résident à Avignon dans les années1370 (Arch. Dép.Vaucluse, Archives hospitalières d’Avignon, Majour, E4, fol.17v, 37r, 159r, 180v, 189v, 202v; AAV, RA, 204, fol.441r).

28 Inghilese confie alors ses affaires de Florence à Gherardo di Bartolino, assisté d’un garzone (D.447, 502968). Voir également sur le voyage et ces compagnies la lettre de Michele Vai (D.548, 306019), ainsi que D.447, 502970; ASF, Mercanzia, 1226, fol.245r-246r, 248r-v.

29 D.484, 8352; D.549, 503059; D.550, 303217.

30 D.550, 521627.

31 D.491, 8343 et D.1082, 604161. Donato sera ensuite nommé procureur par Santa Maria Nuova pour recouvrer les avoirs de la compagnie à Venise (ASF, NotAC, 11494, fol.53r). Un procès intenté par les exécuteurs testamentaires de Francesco delCorazza à l’hôpital héritier d’Inghilese en1401-1402 aboutit à la condamnation de l’institution et révèle qu’Inghilese avait garanti une obligation de Salvestro Barducci envers Francesco (ASF, Mercanzia, 1226, fol.34v-35r, 112v-113r, 148r, 154r, 245r-246r, 248r-v, 287r-288r, 397r-398v, 458v-459r).

32 ASF, NotAC, 215, fol.140v-141r; ASF, Mercanzia, 1223, fol.292v-293r; ASF, Mercanzia, 1226, fol.14r-v, 162r-163r, 196r-v.

33 Voir par exemple D.548, 306038; D.1114, 1402345.

34 Une lettre mutilée de décembre1379, adressée à Andrea, repousse la demande de ce dernier de se rendre à Florence: «l’ordine dato è che solo I[n]ghilese con garzoni ci sono. Perché Salvestro né Bo[n]gianni no[n] cci fose I o IImesi, ci paseremo» (D.553, 503111). Dans les années suivantes de nombreuses lettres attestent la présence à Pise d’Andrea et de Salvestro, tandis que Bongianni se trouve à Gênes comme associé de Gherardo Bartolini; Inghilese parle alors d’un associé ou facteur à Gênes–«nostro da Gienova»–comme de «nostri» à Pise (D.444, 502875); puis Salvestro tient une agence à Florence vers la fin1382-fin1383 et à nouveau en1388-1396, avec la mention plus sporadique d’une compagnie de Salvestro Barducci et Bruno diFrancesco en 1389 (D.1143, 1403943). Bongianni paraît circuler entre Florence et Gênes, où il participe à une compagnie Bongianni Pucci et Gherardo Bartolini en 1379-1388, puis à une compagnie avec Bruno di Francesco à partir de 1388.

35 D.326, 263, 28janvier1388; pour la plus récente des lettres de cette compagnie, D.548, 306039. Pour l’annonce de sa dissolution et de son remplacement par une agence individuelle de Donato jusqu’en mars1403, D.1082, 604161; D.550, 508292. En 1390, Inghilese explique avoir quitté Bruno du fait de son entêtement: «egli à pure del sanese, e perché gli pare vedere molto, e’ no[n] sofera dal compagnio li si dicha il vero. Solo questi modi mi fé uscire della compagnia, e no∙ me ne pento» (D.466, 402368).

36 D.489, 424704; D.881, 515033-515034; D.521, 100318.

37 «[…] della conpangnia sono per fare. Ònne auto consilglo chon Inghilese e con Salvestro e con Gherardo Bartolini e vo fare quello debo inverso gli amici. Non c’è l’uno chon quello amore verso di me ch’io sono inverso di lui, o io non chonoscho il tanto. In questi pochi dì ne sarò fuori o dentro, e di tutto t’aviserò di presente» (Francesco di Marco à Bruno di Francesco, 29février1388, D.1115, 92881354).

38 «Le proferte vostre acietto graziosamente e in ongni cosa bisognierà v’aoperò, e così è disposto a fare tutta nostra brighata e lasciare da parte le pregherie ci son fatte molte in questi dì da que’ diTieri. Pensiamo a cierto esere da voi ben serviti, e così vi preghiamo; e simile noi aoperate in ciò posiamo, e di qua e dove a fare abiamo» (D.444, 502874, 14novembre1383).

39 Après un différend sur les comptes d’affaires en participation entre les deux compagnies à l’été1384 (D.447, 502949, 502953), une querelle surgit entre eux en janvier1390 au sujet de l’assurance maritime de livres envoyés de Toscane en Provence pour le juriste Filippo Corsini: «È troppo gra∙ maestro questo Stoldo, o e’ si tiene» (D.462, 402280).

40 «Ben ti dicho, Iacopo, io mi credeva esere più tuo no∙ mi truovo, e non è il difetto mio né merito da tte avere altro che onore, ché così prochacciai per te sempre, e basti!» (D.447, 502954). Les récriminations d’Inghilese contre Iacopo se poursuivent six mois plus tard au sujet des initiatives du second durant le séjour vénitien du premier (D.447, 502970).

41 Pour des correspondances entre eux faisant allusion à des services personnels, voir notamment D.481, 402738; D.485, 402739; pour les condoléances d’Inghilese lors de la mort de la sœur de Manno, D.466, 402376. En septembre1388, Inghilese décide de confier davantage de draps à Manno dans une commenda pour la Sicile du fait de cette confiance qualifiée d’amour: «La cagione di questa si è ch’io son sì inamorato di te ch’io voglio, ove t’ò detto per Palermo 4balle e ∙ resto a tte per Messina, ti dicho i∙ luogho di Mesina, e punto per questa panina. Sicché baldamente portane tu 4 o 5balle e fanne come di cosa tua e ‘n te rimetto» (D.459, 503002). À propos d’un ordre d’achat de céréales en février1390, Inghilese complimente Manno sur sa patience: «i’ ti sono una grande richadia e per la tua dolciezza m’alargho troppo chol tuo tereno di darti troppa faticha. Sia paziente!» (D.462, 402294).

42 D.447, 502949.

43 «Le proferte vostre acietto graziosamente e in ongni cosa bisognierà v’aoperò; e così è disposto a fare tutta nostra brighata e lasciare da parte le pregherie ci son fatte molte in questi dì da que’ diTieri. Pensiamo a cierto esere da voi ben serviti, e così vi preghiamo; e simile noi aoperate in ciò posiamo, e di qua e dove a fare abiamo» (D.444, 502874, 14novembre1383).

44 «L’una mano lava l’altra, e le 2 il viso» (D.447, 502972).

45 Pour exprimer cette notion d’association, Inghilese emploie aussi en alternative les expressions «per la brighata», «(mettere/contare) a la brighata» (D.444, 502889, 502892, 502894-502895).

46 D.444, 502881.

47 D.444, 502885-502886.

48 «Con isperanza di pro fare e com piaciere a voi sono contento farvi di bene e cche tutta la sorta del vostro si conti a la brighata s.40 a 6mesi, e a esso siate voi per ¼di pro ne seguirà o altro che fosse, di che Iddio vi guardi!» (D.444, 502895).

49 D.444, 502903.

50 D.444, 502948.

51 «Di spesa messa f.8 di nostra provigione, dite no[n] vi pare douto perché avete durato voi altretanta faticha. E qui vi dicho che mi pare strano il dire vostro, ché per ognuno 6 è la faticha di me, e sopratutto lo rischuotere, e basta ch’io mettoI/I per C, ch’esendo con altri, vorebbe la ragione ch’i’ creda I° per C; e anche ne sarei mal proveduto, tanta faticha è lo ritrarre danari da questi ti[n]tori» (D.444, 502949).

52 D.444, 502891.

53 Ibid.

54 D.444, 502953-502954 et 503099.

55 D.444, 502935.

56 D.444, 502961.

57 D.444, 502918, 502920-502921; exemple d’achat d’alun génois à Chios par des Florentins en 1408, HeersM.-L.1954, p.35, 46.

58 Si la place de Gênes apparaît ici comme l’entrée italienne principale de l’alun utilisé en Toscane, une lettre de décembre1388 parle d’une nef qui décharge de l’alun à Savone (D.444, 503027).

59 Inghilese écrit par exemple à la compagnie Datini: «Fà d’esere ben avisato da Gienova di alumi e quanti ve n’à e quello verebono costì» (D.444, 502897). Sur le rôle de Bruno, voir notamment D.444, 502891-502892, et, pour la gestion du stock acquis à Gênes en 1390 par Inghilese, D.462, 402284, 402287, 402290, 402293; D.466, 402415, 402427.

60 D.444, 502942-502944, 502946, 502949, 502951-502952.

61 D.444, 502904 et 502907.

62 En juin1384 Inghilese apprend qu’un marchand de Florence a trouvé à bon compte à Pise un alun de belle qualité et demande à la compagnie Datini de retrouver le reste du lot: «Il Campella n’à auto di costì di rosso bello […]. Fanne bene cierchare, ché chi ciercha truova» (D.447, 502944). Quelques mois plus tôt, un autre marchand, Antonio diSanti, annonce à Inghilese qu’il a vendu son lot pisan. Pensant qu’il ment, Inghilese fait vérifier ses dires à Pise: «Questo non lo credo, e voi l’arete sentito o sentite costì e cierchate se Chaccino vol vendere e ‘n su che pregio si tenghono» (D.444, 502894).

63 D.447, 502935; voir aussi 502936-502937.

64 «Ora aremo di 3sorte, e chi vorrà uno e cchi un altro» (D.444, 502895).

65 «Già è anni no∙ mi trovai più stretto che ora per chagione d’una pociesione comperai di fior. IIM d’oro» (D.447, 502946); «ò bisongno di danari; è una pociesione ch’i’ comperai, e quella un pocho di stretezza mi gitta per i[n]sino ch’io mi riabbia» (ibid., 502953).

66 «Costà n’è di grosso belisima mercatantia 90M» (D.444, 502877); «è una bella mercatantia, grosso e rosso secondo ci è proferto» (D.444, 502978); voir également la note62.

67 Ce manuel place la blancheur avec la grosseur et la netteté parmi les premières qualité de l’alun: «E quanto l’allume è più grosso e più bianco e più chiaro secondo la sua sorta, tanto è migliore, e vuol essere netto di pietre e di polvere e di terra e di rena» (Francesco diBalduccio Pegolotti, La pratica della mercatura, p.368-369).

68 «A Gienova n’ò grande quantità e s.32 chostò il biancho e 25 e∙ rosso» (D.462, 402285). «A Gienova […] vale più il biancho ¼ di f. il cantare. Qui non è da l’uno a l’altro nulla» (D.462, 402282). Inghilese demande au départ à la compagnie Datini de vendre un peu plus cher le blanc à Pise, puis égalise les prix (ibid., 402283-402284). «Metetevi a sentire se più alume v’à di questa ragione, o sia più rosetto, ché l’amano melglio costoro» (D.444, 502877); «Non è da metercisi, ché questo biancho non à uscita buona come l’altro» (D.447, 502935); «Questo biancho à più bassa uscita che lo rosetto» (D.447, 502937).

69 «Perché dite il saggio non à polvere, vi dicho che la mostra di I/I saccho è qui è troppo più grosso e più bello che ‘l saggio vi ma[n]damo, ma no[n] può esere come dite li sacchi alchuna cosa di polvere non abiano» (D.444, 502888).

70 «I saccho di vostro alume spacerò come me’ potrò, fatte le feste; è chattiva cosa e pare gharbelatura d’altro, ag[i]untovi poi alqua[n]to di grosso» (D.444, 502885); «Alume à Baldo [Ridolfi] non è per noi, si rimangha. Il detto ci dicie: “Vi diciemo il gharbelliate e toliete quello v’è di netto e buono”. E sì fate; e perché sia minuto, non churate. Ma[n]datelomi, ché n’arò derrata e vi vantagieremo 2 fior. o più. Sicché, se ‘l vi dà come dico garbellato e netto di terra, tolietelo e ma[n]datelo» (D.444, 502907).

71 «Ebbi il saccho delle 15M ed è chattivisima sorta, ché tiene giesso» (D.444, 502881).

72 «Dichovi ch’egli è sì bella e buona merchatantia che chi n’à auto una volta no∙ n’à voluto più. E tale il co[m]però 45 che, provandoli male, ne vo∙ rendere a 42, ed io per me me [sic] nol torrei per danaio ma vorei uscire di questo resto e farò per lo me’ potrò imperò che no[n] vidi mai pegiore merchatantia» (D.444, 502904).

73 Voir la première citation de la note70. Inghilese ajoute à la suite de la seconde citation de la même note: «autolo qui, il mescolerò co[n] di questo grosso» (D.444, 502907).

74 «Guardate sia di buona sorta e ‘nsacchato, ch’esendo a rinfuso, vorebbe costare meno» (D.447, 502936); «Posendo avere XM, o sia 20 a chomune, a s.19 disacchato, o sia 20 i[n]sacchato al termine, voi il togliate» (D.444, 502881; voir également 502882-502883).

75 «Alume minuto sacchi 25li. 9803, tara per usanza 2 per Cli. 198, e di bangnato in sacchi 6 che vi furono li.15, ché più di 25 sono di danno, resta netto li.9590 […]» (D.444, 502903); «<Al>chuni sacchi vi sono stracciati di fracido» (D.444, 502890). Le risque de l’humidité est déjà évoqué par Francesco Pegolotti: «E lo allume si è una mercatantia che mai non si guasta pure che si tenga in luogo che acqua nol tocchi; e se lungamente l’ài a guardare, disaccalo e guardalo disaccato, sicché le sacca non si infracidino e non si guastino, ma guardale da parte […]» (Francesco diBalduccio Pegolotti, La pratica della mercatura, p.368).

76 «E per lo inanzi guardate di chugire e sachi chon ispagho, ché venuti sono male in ordine e chuciti co∙ refe, e apronsi. E bisongna si rinchorrano con ispagho per nostro avantaggio, e sì fate» (D.444, 502892).

77 «Ebbi una ischatoletta di 3saggi d’alume, e ò veduto e pregi e no[n] si fanno per me» (D.450, 502917).

78 «Vedete l’alume segua al saggio vi mandamo; e perché dite il saggio non à polvere, vi dicho che la mostra di I/I saccho è qui è troppo più grosso e più bello che ‘l saggio vi ma[n]damo ma no[n] può esere come dite li sacchi alchuna cosa di polvere non abiano. Vedetene 3 in 4, e rispondendovi per modo vi piaccia, sì ‘l togliete in voi» (D.444, 502888); «Ò auto il saggio d’alume mandate, e brieve no[n] ‘sendo altrimenti grosso, egli è peggio ch’al saggio abiamo comperato, e pure una volta dobiamo avere al saggio di qui, ché diferenza ci è largho a l’animo mio s.3 perC. Domattina ne sarò con que’ da chui il togliemo e vedremo che dire vorrà» (D.444, 502889).

79 Incitant la compagnie Datini à acquérir un lot d’alun, Inghilese précise: «Chiaritevi bene se venire può la roba per aqua ora, ché, se n’acordasimo si togliesse cotesto alume, per terra verrà troppa spesa, e per aqua ci ataglerebbe assai» (D.444, 502880). Il ajoute peu après: «presto vengha per aqua il più si può da Singna, ché per questo modo quella spesa fia piccola» (D.444, 502881).

80 «Ora perché dite per aqua non è modo, fate per terra ne vegna 20M, e sia per charri o volete per vett(urali) […]. E state atenti come per aqua può venire» (D.444, 502891).

81 «Togliendone tosto, mandate per aqua che abbi pocha spesa, e vengha ben coperto» (D.444, 502883). En février1392, certains sacs d’alun transportés sur une scafa sont mouillés par la neige portée par le vent (Benelli2005, p.51).

82 Voir la note80. «Insino no[n] diremo altro, ogni setimana per terra fate abiamo, o fia per charro, saccha20 o ‘ntorno» (D.444, 502891); «Di sacchi80 d’alume grosso ma[n]dasti per da Signa n’ò auti 58 […]. E per terra d’esso per iscambi n’ò auti 57 e 10 per carro» (D.444, 502898).

83 «Alume e scotano […]. E manda[n]do per terra o de l’uno o de l’altro, sia a s.8 in 9 il C» (D.447, 502934); «Alume e scotano […] mandate per aqua a Singna, o sia per terra, come vedrete buo∙ merchato, ché per terra s.9 no[n] si vol pasare e per aqua s.50 o meno»; le tarif fluvial n’est sans doute pas basé sur la même unité de poids, mais peut-être sur la cargaison d’une barque (D.447, 502935).

84 «Ò fatto tastare Nofri [Bischeri]. Dicie vole qui s.46C e 32 costì. Ragionate s’arebbe a 45 qui, o meno» (D.444, 502889).

85 «Quello [alume] vi resta costà, come dissi a Stoldo, per no[n] pagharne maghazino il mandate a Singna e scriveteli il metta i∙ magazino; e qui no∙ lo mi mandi, se da me no∙ ne fia chiesto»; même ordre réitéré d’expédier à Signa la plus grande partie du fustet pour réduire les frais (D.447, 502931, 502953-502954, 502957).

86 D.444, 502881, 502891-502892, 502894, 502897-502898; D.447, 502936.

87 «Di poi n’ò venduto 6M a s.44 e 45, al termine usato; tolgono 4mesi ma ragionate s’aranno in 6» (D.444, 502898); sur ce délai habituel, voir aussi D.447, 502960.

88 D.444, 502877, 502895; D.447, 502939-502944.

89 D.447, 502936, 502948, 502963; D.466, 402411 et 401416.

90 D.462, 402285, 402290, 402293.

91 D.444, 502882, 502903.

92 D.447, 502934, 502942; «e per la tara di calo e del dare 3 e 5perC di tara ne vengniamo a fare meno utole no[n] sarebbe, ma tutto fu forza e per no∙ llo chalare di s.54» (D.447, 502946).

93 D.444, 502908.

94 «Qui si sta a s.47 e pocho cie n’à, e se l’arte lavora, converrà valere melglio» (D.444, 502877); «Cie n’è ora troppo in Nofri Bischeri e altri e no[n] si venderà in fretta, ché per buon pezzo sono pieni questi tintori» (ibid., 502942); de même à propos du fustet: «e questi tintori ne sono pieni e non ispacciano quasi niente. Ragionate torebbono alora 50M d’alume che I° di scotano; e troppo vi ci staranno, e danari morti dentro» (ibid., 502964).

95 «Malagievolmente si traghono oggi [danari] da questi artieri» (D.447, 502943); «Del venduto qua s’è a schuotere i danari di gran parte che si dà a tintori; no[n] sanno mai che si sia pagare. Istudierolli quanto potrò» (ibid., 502970); «Que’ danari si restano a schuotere studio come bisogna, e auti che sieno, ogni vostro resto vi rimetterò, ché ben dicho con tintori né lanaiuoli, chi potesse fare altro, no[n] si vorebbe mai stare a torre danari» (D.450, 502914).

96 «Ora aremo di 3sorte, e chi vorrà uno e cchi un altro, e verremo vendendo col più avantaggio potremo» (D.444, 502895); en parlant d’une qualité d’alun menu, «è buono averne XM per avere qui da dare pane e chacio chome achadrà e secondo li uomini» (ibid., 502898); «per la derrata è buono avere d’ogni ragione» (ibid., 502895).

97 «Piaciemi stiate atenti se v’è alumi minuti di pregio a s.15 in 16 a oro e per averne, ché per la derrata chorrono più tosto al minore pregio» (D.444, 502900).

98 «A l’alume di Nofri Bischeri 70M no[n] dite nulla. Sentiàno qui che l’à venduto costì a s.20 a danari a oro ilC. È buo∙ mercato e speriamo sia per coiai e altri per costì; e così farebbe per noi fosse, che qua no∙ ne venisse né faciesse noia al nostro. E diciamo così che, ove costì non sia altri alumi, e di ciò v’avisate bene in quella volta, cerchate d’avere d’esso da chi à tolto 20 in 30M, dando il costo o alchuno utoletto; e tenete pure costì; e s’alchuno aspetto poteste avere, sarà molto buono per no[n] trarsi di mano tanti danari» (D.444, 502890); «Costì dite non è ora alume a vendere, e cche quelle 40M colui il vole per sé, e sia in buon’ora! Se vel vole dare da s.18 in 20 con termine, tutto o parte, perché no[n] vengha in altre mani costì, il togliete per voi e per me; e no[n] volendo vendere, fateli u[n] pocho largha proferta d’incantarllo sì alto che non abbia cagione darne ad altrui» (ibid., 502891).

99 «Quello ch’à le 40M tien forte, ci piacie, e fa per noi no[n] voglia vendere, ma tenersi alto o per suo lavorare; e di così è da confortarllo» (D.444, 502893). Il recommande à la compagnie Datini, quand elle vend à Pise une part des stocks communs, de préférer les acquéreurs qui le consommeront localement: «E voi costì vendete a pregio buone [sic] e ‘n persone sode, e più tosto a gienti per lavorare costì che in persone abino a mettere qua» (D.444, 502892).

100 «E state atento d’avisarvi quello è costì d’alumi e ‘n chui, e anche per aiuto del nostro li riscaldate un pocho di proferere e mostrare di volere torre ma nulla fermate, ché cciò che diciamo si fa perché costì abino cagione chi à di tenerllo e qui no[n] vengha e ci facci danno al nostro. […] ed è da proferere no[n] fermo s.32 costì ma no[n] fermare, ma diciamo per tenere in pe[n]dente qua no[n] metta» (D.444, 502888); au sujet d’un lot pisan de 40000livres «Diagli i[n]sino a s.12 per dare bocie di vendita. E saremo più contenti nol desse che dandolo […]. Se poteste incalciarllo si tenesse alto di no[n] vendere a niu[n] pregio, più si farà per noi perché, no[n] sendovi altro, non cie ne verrà né potremo esere noiati da ‘ltrui» (ibid., 502891); «Ò inteso di 100M d’alume vi s’atende da Napoli. […] Credo n’aranno chattiva uscita e non è da inpaciarvisi, ma per sostenere di meglio il nostro, dateli bocie di pregio, ma nulla fermate, e così farò io di qua» (D.447, 502935); «Alume 70M di Nofri Bischeri, è co[m]peratore costì a s.22 a oro; è troppo d’inghordo e no[n] si fa per noi a più di s.20. Tuttavia date intenzione al fatto e ‘n questo mezzo sarà pro a lo spaccio qu<i> del nostro» (ibid., 502938).

101 «E dilibero oggi esere con Antonio di Santi e vedere se potesimo tenere modo no[n] guastasimo l’uno l’altro, e pigliare una convengna insieme, e l’uno vendesse e l’altro sostenesse più alto. […] Da poi scritto i[n]sino a qui, siamo stati con Antonio di Santi e compagni per l’alume tolto loro 70M e noi il nostro; e in brieve siamo d’acordo che no[n] guasti l’uno l’altro, e segretamente fare di tutto una cosa i[n]sieme. E stasera abiamo auto le Xsaccha e loro le 6, e lunedì toremo u[n] saggio di ciaschuno, cioè di nostro e del suo, e faremo pregio al suo e al nostro in Firenze; e da poi loro e noi veduto il vantaggio, a ciaschuno fia messo pregio e l’uno venderà e l’altro terrà alto. E così faciendo venderemo buon pregi. E questa concordia non escha di voi, ché vole esere sagreto c’altri no[n] s’acorgha del fatto» (D.444, 502891).

102 «Antonio di Santi à cominciato a vendere del suo a tintori a s.50 e a scontare. Daracci noia ma no[n] si può più» (D.444, 502892); «Il venuto d’Antonio di Santi e viene ci fa noia per la cagione dettavi; e àcci manchato della promessa in sua malora» (ibid., 502893); «Che tristo fia Antonio di Santi e ‘l compagno, ché gran contrario ci sono suti e a lor medesimi, avendo tenuto fermo la prima promessa!» (ibid., 502895); «Non fosse il maladetto Antonio ci fallì di sua promessa, ora ne saremo fuori» (ibid., 502900).

103 «Poi sento Ambruogio di Meo profera venditore di 50M d’alume, e pare sia il vostro. Non credo faccia per voi tante persone operatori a una cosa, e forse e sanza forse solo a Io è meglio fare chapo d’esso, e fia con vostro avantaggio» (D.447, 502959); «Ò inteso di 70sacchi n’avete mandati a Singna la volontà di Bongianni ne sia fatto, e sia in buon’ora! Afatichato mi ci sono e truovo chi torrà queste 70sacchi a s.46 a 6mesi, persona buona […]. Pare si proferi per altri questo vostro alume, o vero alume altrui, a baratto di panni e al termine di mesi8. Non so che mi ci dire, se none che in tante mani no[n] credo facci per voi comettere una medesima facienda» (ibid., 502963).

104 Notamment pour un lot de 4sacs (D.444, 502882) et un autre de 35sacs d’alun menu (ibid., 502903-502904). À propos du second: «Voi dite che l’amicho ch’à parte in questo alume si grava perché a s.40 no[n] vi si fa utole, e apresso perché sente che poi il vendo s.45C. E acciò vi rispondo egli à torto, ché alora no[n] se ne trovavano e no[n] vi sforzai punto il deste ma di vostra volontà ci veniste» (ibid., 502904).

105 «Come vedete, di questo alume di pro non ci è grascia, e questo segue le spese grandi ci sono, ché pur voi ne co[n]tasti 12s. e poi l’altre seguite, e durasi asai faticha e pocho si fa di buono; e ristorici Iddio in altro!» (D.444, 502908).

106 D.447, 502948.

107 «Avesti l’aconto d’alume e al pro si fa rimanete bianchi, istimandolo prima maggiore, ò ‘nteso; e acciò non siete pur voi, ma è pur così, ché per calo e lascio e spese vengono a portare de l’utole più no[n] sarebbe, e per inanzi Iddio ci megliori! E faciendoci pure di sì fatti guadangni, molto ci contenteremo, ma no[n] forse voi, che siete usi a magior fatti» (D.447, 502949).

108 D.462, 402286.

109 D.447, 502971.

110 Notamment celle d’un lot d’une cinquantaine de sacs transitant pour lui par Signa en avril1392 (Benelli2005, p.54-55).

111 D.1171, 9302039. Voir sur cette variété Francesco diBalduccio Pegolotti, La pratica della mercatura, p.370.

112 Hayez2022.

113 Parmi les lots gérés avec Inghilese, seulement deux sacs parvenus à Signa sont vendus à «Franciescho di Marcho a Prato» (D.447, 502948), contre au moins 22sacs de scotano (ibid., 502971), mais d’autres provenaient probablement directement des stocks vendus par la compagnie Datini de Pise. Les lettres de Monte d’Andrea Angiolini, facteur du comptoir de Francesco à Prato, permettent d’évaluer ces quantités pour les années1385-1388 (Vivarelli1987, ad indicem; p.692 pour un partage des sacs entre les responsables du fondaco et les drapiers-teinturiers). Certaines expéditions à Monte sont documentées par les polices de chargement de Signa (Benelli2005, p.42). Le dépouillement par Shuichi et Hitomi Sunaga des comptabilités de Prato fait apparaître quelques acquisitions à Pise et un usage modéré d’aluns (spécifiés parfois comme allume di rocca ou rossellino) dans la teinturerie d’Agnolo diPiero diRosso dans les dernières années du siècle (en particulier D.312, passim; D.318, fol.99r; D.304, fol.8r, 17r, 64r, 66v). Voir aussi F.Ammannati dans ce volume.

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L’importation d’aluns à Florence à la fin du XIVesiècle: la correspondance de l’épicier Inghilese Fighineldi avec les compagnies Datini (1)
Título Fig.1. Répartition chronologique des lettres d’Inghilese au personnel Datini de Pise.
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Jérôme Hayez, «L’importation d’aluns à Florence à la fin du XIVesiècle: la correspondance de l’épicier Inghilese Fighineldi avec les compagnies Datini»,Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, 135-2|2023, 489-503.

Referencia electrónica

Jérôme Hayez, «L’importation d’aluns à Florence à la fin du XIVesiècle: la correspondance de l’épicier Inghilese Fighineldi avec les compagnies Datini»,Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge [En línea], 135-2|2023, Publicado el 01 marzo 2024, consultado el 19 abril 2024. URL: http://journals.openedition.org/mefrm/13104; DOI: https://doi.org/10.4000/mefrm.13104

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